Se lever tous les matins, aller travailler, effectuer des tâches parfois pénibles, rentrer chez soi puis recommencer le lendemain. C’est le quotidien de nombreuses personnes dans notre canton. Mais pour une partie d’entre elles, cela ne suffit pas: payer les factures, offrir des loisirs à ses enfants ou faire ses courses est compliqué. Il n’est pas acceptable qu’une personne qui travaille à 100% ne puisse pas vivre de son travail !
L’initiative pour un salaire minimum demande l’introduction d’un salaire minimum de 23.-/h. Cela représente environ 4’000.- francs par mois. Cette mesure a déjà fait ses preuves dans plusieurs cantons suisses et permet d’améliorer les conditions de vie de nombreuses personnes dans les secteurs de la vente, de l’hôtellerie-restauration, de la coiffure, du nettoyage, des maisons de retraites et des crèches. Cette initiative demande également que suffisamment de contrôles soient effectués pour garantir le respect du salaire minimum.
Le salaire minimum a déjà été introduit avec succès dans les cantons de Genève, Jura, Neuchâtel, Bâle-Ville et Tessin. A Genève, une étude de la Haute école de gestion a montré que le taux de chômage n’a pas augmenté et que les femmes ont eu plus de facilité à retrouver un emploi. A Neuchâtel, la création d’emplois a augmenté et la précarité a diminué dans les années qui ont suivi l’introduction du salaire minimum.