Argumentaire

Oui au salaire minimum !

 

Le droit de vivre de son travail

Il faut permettre aux salariés de vivre de leur travail. Le travail de toutes et tous doit être reconnu à sa juste valeur et rémunéré correctement. Il est inadmissible que des personnes qui travaillent à plein temps ne puissent pas vivre de leur travail.

La lutte contre la pauvreté

Il faut permettre à toutes les personnes qui travaillent de vivre dignement. Les bas salaires actuellement versés dans plusieurs secteurs ne permettent pas de vivre dignement. Il s’agit principalement d’une mesure contribuant à lutter contre la pauvreté, et qui assure qu’il n’y ait plus de pauvreté parmi les personnes qui travaillent.

Un pas de plus vers l’égalité hommes-femmes

Les deux tiers des salaires inférieurs à 23.- de l’heure sont touchés par des femmes. De nombreux métiers féminisés sont mal payés, comme la vente, les aides-soignantes, la coiffure, le nettoyage ou l’esthétique. Il s’agit pourtant de métiers essentiels. L’introduction d’un salaire minimum va limiter les écarts de rémunération entre les genres et améliorer la situation économique de nombreuses femmes. Le salaire minimum est un pas de plus vers l’égalité.

Le salaire minimum a de très bons résultats économiques

Le salaire minimum est une mesure qui a été introduite dans 5 cantons Suisses dont trois cantons romands : Genève, Neuchâtel et le Jura. Nous connaissons donc les effets qu’à l’introduction d’un salaire minimum. A Genève, une étude de la haute école de gestion a montré que les salaires de nombreuses personnes se sont améliorés, que le chômage n’a pas augmenté, et que les femmes ont été plus nombreuses à retrouver un emploi.

Ce n’est pas à l’État de payer les salaires !

En Suisse, 32% des bénéficiaires de l’aide sociale sont des gens qui travaillent. Nous payons donc avec nous impôts des millions de francs à cause des salaires trop bas versées par certaines entreprises. Introduire un salaire minimum, c’est faire des millions de francs d’économies sur l’aide sociale. Ce n’est pas à l’Etat de payer les salaires !

Les employeurs honnêtes paient des salaires décents

L’initiative en faveur d’un salaire minimum est soutenue par de nombreux employeurs de notre canton. La grande majorité des entreprises fribourgeoises paient en effet des salaires qui permettent de vivre dignement. Seule une minorité d’entreprises ne jouent pas le jeu en s’arrogeant un avantage concurrentiel via le dumping social. Ce n’est pas en versant des bas salaires que les entreprises doivent se démarquer. Le salaire minimum permet une juste concurrence et ne concerne aucunement les employeurs qui paient des salaires décents.



FAQ

1. Que demande l’initiative pour un salaire minimum
L’initiative pour un salaire minimum demande que le canton de Fribourg introduise un salaire minimum. Cela signifie que toute personne qui travaille dans le canton touchera désormais au moins 23.- par heure soit environ 4’000.- par mois pour 40h de travail par semaine. Notre initiative demande également que suffisamment de contrôles soient effectués pour garantir que le salaire minimum soit respecté dès son introduction. 

2. Pourquoi introduire un salaire minimum ?
Se lever tous les matins, aller travailler, effectuer des tâches parfois pénibles mais essentielles, rentrer chez soi et ne pas pouvoir payer ses factures, offrir des loisirs à ses enfants ou partir en vacances. C’est pour mettre fin à cette injuste que nous avons lancé l’initiative en faveur d’un salaire minimum. Tout le monde a le droit de vivre dignement de son travail ! 

3. Qui sera concerné·e par le salaire minimum ? 
Dans le canton de Fribourg, se sont plus de 6’500 personnes qui verront leurs salaires augmenter. Ces personnes travaillent dans la restauration, le commerce de détail, la coiffure, les maisons de retraite, les crèches ou encore le nettoyage. 

4. Le salaire minimum crée-il du chômage ? 
Le salaire minimum a été introduit avec succès dans 5 cantons suisses et dans aucun cas nous ne constations une augmentation du chômage. A Genève, une étude de la Haute Ecole de Gestion a montré que le salaire minimum n’a pas créé de chômage et à même amélioré les chances des femmes de retrouver un emploi. A Neuchâtel, le salaire minimum a été introduit en 2017 et de très nombreux emplois ont été créés dans les années qui ont suivies. 

5. Quand aura lieu la votation populaire ? 
Nous votons le dimanche 30 novembre 2025. Il sera possible de voter par correspondance plusieurs semaines avant le vote et jusqu’au jeudi 27 novembre (courrier A) ou de se déplacer dans un bureau de vote le 30 novembre. 

6. Quand le salaire minimum va entrer en vigueur ? 
Le texte de notre initiative est entièrement rédigé ce qui signifie qu’il pourra être mis en œuvre sans que le parlement doive voter un texte d’application. En cas de victoire, notre initiative pourra donc très rapidement être appliquée – sûrement au tout début de l’année 2026. 

7. Qui soutient cette initiative ? 
L’initiative en faveur d’un salaire minimum a été lancé par des partis politiques (PS, Vert-e-s, Centre Gauche) et des Syndicats (Unia, Syna, SSP, SEV, Syndicom). De nombreuses personnalités fribourgeoises, des patrons sensibles aux conditions de vie de leurs salariés et des responsables d’associations caritatives nous soutiennent également. 

Oui au salaire minimum le 30 novembre !