Dans le canton de Fribourg, se sont plus de 6’500 personnes qui verraient leur salaire augmenté grâce à l’introduction d’un salaire minimum. Une grande partie de ces salariés exercent des métiers essentiels dans le commerce de détail, la coiffure, l’esthétique, le nettoyage, les EMS et l’hôtellerie-restauration. En introduisant un salaire minimum, nous nous assurons que nous puissions toutes et tous vivre dignement de notre travail !
Le salaire minimum a déjà été introduit à Genève, au Jura, à Neuchâtel, à Bâle-Ville et au Tessin. Il a permis d’obtenir des améliorations de salaires pour de nombreux salariés précarisés. A Genève, une étude de la Haute école de gestion a montré que le taux de chômage n’a pas augmenté et même que les femmes ont eu plus de facilité à retrouver un emploi. A Neuchâtel, le salaire minimum a été introduit en 2017 et la création d’emplois a augmenté dans les années qui ont suivies.
Les deux tiers des salariés qui gagnent moins 23.-/h sont des femmes. Ces bas salaires ne sont pas basés sur l’utilité ou la pénibilité de ces métiers, mais le résultat de discriminations salariales. En introduisant un salaire minimum, nous progressons vers davantage d’égalité et nous améliorons les conditions de vie de milliers de femmes.